L’évolution de la technologie
tend aujourd’hui vers un univers hautement numérisé. Cela a commencé dans le
monde professionnel en général et dans les études. Grâce aux appareils
« intelligents » et à Internet, enseignement et réunions se font désormais
à distance. Même les relations sociales ont pris une dimension virtuelle,
dénaturant et changeant la nature des échanges. Le gain de temps est important
et surtout, on peut faire plus de tâches. La voiture est aujourd’hui en train
d’intégrer l’informatique dans son système général. Est-ce que le rapport de
l’homme avec son véhicule va aussi changer dans le futur ?
Implacable progrès
La mécanique et les techniques
utilisées pour améliorer les moyens de transport n’ont cessé d’évoluer avec le
temps. L’homme et les animaux ont été remplacés par des machines complexes. La
vapeur, puis le pétrole, ensuite le soleil se sont succédé pour alimenter en
énergie les machines mouvantes.
Les jantes de voiture en acier ont laissé
place à celles en aluminium, qui ont été remplacées par de l’alliage et du
carbone. Le progrès est un processus qui semble inéluctable. Il y a encore
moins d’un siècle, il fallait lancer le moteur depuis l’extérieur du cockpit,
avec l’aide d’une manivelle qu’il fallait manipuler avec force et dextérité,
sous peine de se voir arracher le bras. De nos jours, il est possible de
démarrer la voiture sans avoir à y toucher, en étant à l’extérieur. Mieux, les
prototypes actuels se déplacent de manière autonome.
De la réalité à la fiction
Qui n’a jamais rêvé de lancer le
pilote automatique, comme si on était un pilote d’avion, lorsqu’on a devant une
route rectiligne qui se profile interminablement vers l’horizon ? Il y a
déjà des années, James Bond pouvait déjà téléguider une de ses voitures à
travers un joystick qui avait déjà des allures de smartphone.
La fiction est dépassée, puisqu’à
notre époque, des applications permettent de laisser les tâches les plus
difficiles, comme se garer dans un espace restreint, à la charge de
l’informatique. Une armée de capteurs et une multitude de caméras sont
parsemées ici et là, autour de la machine, permettant la localisation et le
déplacement en fonction de l’environnement et des contraintes atmosphériques.
La voiture prend des décisions concernant l’accélération et le freinage, la
direction du volant, etc.
Autonomie et responsabilité
Pourquoi cela n’est-il pas encore
sur le marché ? Les médias spécialisés annoncent la démocratisation des
voitures autonomes en 2025. Il reste moins d’une décade, mais les ingénieurs
sont confiants sur le bon fonctionnement. Il faut dire que le concept a déjà
été peaufiné depuis le début de ce millénaire.
Les barrières qui restent seront
rapidement franchies. Il suffit de règlementer et rendre les normes
universelles, afin que les constructeurs puissent produire des systèmes
compatibles. Bien entendu, la législation est à revoir, pour désigner un
coupable en cas d’accidents ou de dysfonctionnement. Qui devra payer les dégâts
s’il y a de la casse ? Celui qui est dans la voiture ou le
constructeur ?
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